Le « Diable au Corps », à l’origine revue satirique fondée en 1893 par un groupe d’écrivains et illustrateurs fervents de zwanze bruxelloise, est aussi un haut lieu de la bohème, situé 12 rue aux Choux.
Lieu de sociabilité, point stratégique pour approcher les écrivains, élément intégré à l’image que se construisent les artistes, le café littéraire peut également parfois devenir lieu de création. Le « Diable au Corps », 12 rue aux Choux, en est un bel exemple.
Alors que chaque groupe littéraire avait auparavant « son » café, on rencontre de plus en plus, dès le début du XXe siècle, et plus encore dans les années vingt, les écrivains et les artistes « de tous poils et de toutes plumes » présents en masse dans quelques débits de boissons choisis de la ville