Le « Diable au Corps », à l’origine revue satirique fondée en 1893 par un groupe d’écrivains et illustrateurs fervents de zwanze bruxelloise, est aussi un haut lieu de la bohème, situé 12 rue aux Choux.
Lieu de sociabilité, point stratégique pour approcher les écrivains, élément intégré à l’image que se construisent les artistes, le café littéraire peut également parfois devenir lieu de création. Le « Diable au Corps », 12 rue aux Choux, en est un bel exemple.
Les groupes littéraires au XIXe siècle ne sont en réalité pas constitués exclusivement d’hommes de lettres. Souvent rassemblés autour d’une revue, les rédacteurs côtoient notamment des artistes–peintres qui prennent d’ailleurs parfois eux-mêmes la plume. Franz Gailliard (1861-1932) est de ceux-là.